Chaque citoyen a le droit de se présenter à une élection, prétend Christophe Proença

Dans le communiqué de Christophe Proença, après sa défaite aux législatives dans le département du Lot, deuxième circonscription, un passage mérite notre analyse :

Christophe Proença, candidat soutenu par Carole Delga Martin Malvy Serge Rigal a donc noté
« Je souhaite tout de même rappeler que le droit de chaque citoyen est de se présenter à une élection. »

Malheureusement, on a un peu l'impression que pour être ce genre de citoyen, pour Christophe Proença, il faut être membre d'un parti.
Car la suite de son analyse se fait au nom d'un membre du PS46
« Dès le départ, je me suis opposé à l’accord de la NUPES sur le fond et sur la forme. »
Il précise
« Des divergences majeures continuent d’exister entre nous et aucune concertation locale n’avait eu lieu pour choisir un représentant crédible.
C’est pour cela que ma candidature a toujours été légitime et que je n’ai pas cédé aux multiples pressions qui visaient à m’empêcher d’aller au bout de ma démarche
et du projet que je portais pour les Lotois. Je suis et reste un homme de gauche, républicain, laïque, européen et humaniste. »

Donc si la phrase d'introduction de son paragraphe pouvait sembler nous concerner toutes et tous, malheureusement la suite l'a limitée
à une simple divergence entre PS national soumis à la bande à Mélenchon et PS 46 qui savait très bien que le candidat de la France Insoumise ne pouvait représenter
la gauche lotoise disons historique.

Celle justement que Thierry Grossemy, candidat officiel de la Nupes sur la 2ème circonscription, notait
« les baronnies locales, héritières d’un autre âge.» Tout en ayant souhaité que leur candidat se désiste en sa faveur.

Si la gauche souhaite un avenir dans ce département, je pense qu'il ne se situera ni dans l'héritage des baronnies locales, leur clientélisme,
leurs adoubements après petits arrangements, ni dans la soumission à l'extrémisme Mélenchonien.
D'ailleurs Le Parti Communiste ne semble pas avoir d'état d'âme de naviguer de l'un à l'autre, les régionales avec Delga, les législatives avec Grossemy.
Il semble logique que les électeurs aient choisi une autre solution, Huguette Tiegna.
Faute de candidat issu de la citoyenneté.
Mais (pause blanc***) comme vous le savez, les citoyens, nos médias leur ferme leur porte au moment des élections.

Si la gauche souhaite un avenir dans ce département, je note, car on a vu dans la 1ere circonscription que le candidat ayant succédé
à Dominique Orliac du PRG en 2017 fut facilement réélu.
Comme on a vu dans la circonscription voisine, en Tarn-et-Garonne que Sylvia Pinel du PRG a enfin été battue, après 3 mandats quand même.
Et on peut dire naturellement par une candidate du RN, tout en se demandant si Aurélien Pradié est de droite ou d'extrême-droite.
Voir une autre chronique.

Quel avenir pour la gauche lotoise. Naturellement ni les héritiers des barons ni ceux qui veulent prendre leur place pour une nouvelle baronnie,
ne me demandent mon avis.
Mais vous, qui êtes parvenus au bout de cette chronique, je vous propose "La France Harmonieuse" comme avenir.


Chaque citoyen a le droit de se présenter à une élection, prétend Christophe Proença. Mais est-ce possible...