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Livres essentiels

Soumissionie l’autre nom du pays. Là où nous allons. Le roman de Ternoise

Stéphane Ternoise, ce nom vous dit quelque chose ? Mais vous ne m'avez jamais lu ? Même pas ?...


"Là où nous allons. Soumissionie l’autre nom du pays".

Mon septième roman, neuf ans après "le roman de la révolution numérique".

Si vous lisez un seul de mes livres, que ce soit celui-ci...

Avec un néologisme (je vous avoue ma surprise, google m'a répondu inconnu pour "Soumissionie").

Il participe au concours "Plumes Francophones" d'Amazon.
Donc si vous pouviez l'acheter rapidement, le lire rapidement, et le commenter rapidement. Ce serait parfait :)

Roman, dystopie, analysant les véritables dérives actuelles, où elles nous conduiront (et non les fausses peurs qui permettent l'installation tranquille d'un autre modèle social)

N'hésitez pas à partager cette information. Il serait étonnant que les médias subventionnés m'accordent leur précieux espace.

Vous remerciant de votre attention.

Le texte de la quatrième de couverture :

« En plus de mettre le nez des politiciens dans leurs combines, Thomas irritait, dérangeait, en analysant les conséquences liberticides des orientations sociales, les réflexes de soumissions générés par Internet, en répétant régulièrement « tout ce qui est techniquement possible sera réalisé. » Il fut marginalisé, blacklisté, finalement assassiné. Le troisième millénaire débutait avec l’ambition d’une humanité libérée du fardeau de la faim, du web porte du savoir pour tous, de la liberté d’expression, d’une démocratie mondiale. Il fallait positiver, le progrès résoudrait tous les problèmes, même le dérèglement climatique. L’impertinent demandait : et ressuscitera les millions d’espèces disparues ?
Le vingt-et-unième siècle s’acheva avec la sensation de l’impossibilité de sortir du contrôle généralisé de l’ère numérique. La législation avait été adaptée en douceur, toujours au nom de la sécurité et de libertés fondamentales. Ainsi pour lutter contre les fake news et le bidouillage de textes, « l’exemplaire unique de référence », assura le respect des œuvres et l’objectivité de l’information, grâce aux journalistes assermentés. Le réseau, devenu Globalnet, fut compartimenté en espaces nationaux (évolution justifiée par les statistiques, 99,76% des connexions sur des pages du pays) afin également d’éviter toute ingérence étrangère. Entre les mains de la cellule de falsifications, aux ordres de l’Élysée, le passé est devenu ce que le pouvoir a voulu qu’il soit.
Quelques vagues de virus et attentats suffirent pour rendre obligatoire la puce géolocalisable facultative aux nombreux avantages. Tout bénéfice pour l’homme honnête : sécurité de tous, respect des lois, de la propriété privée… Il n’y eut même pas besoin d’interdire le droit de vote, les installés choisissaient les candidats. La dynastie des Auréliens fit de la France un paradis (ou presque) pour l’oligarchie. Comme ailleurs les Donalds, Vladimirs… Avec aux véritables manettes le CMM, Club des Milliardaires du Monde, où naturellement figuraient les patrons des grandes puissances. Un apartheid global avec des miettes de territoires, biens et revenus à se partager pour 98% de la population. »

« Pourtant, un lointain descendant de Thomas raconte « le monde d’avant », après un ultime duel avec le dernier des Auréliens. Une nouvelle chance pour l’humanité après tellement d’indignités. Nous y allons ? »

Plus d'infos sur mon profil. Ou sur demande. Je ne mets aucun lien dans ce message, espérant ainsi obtenir un peu de visibilité :)

#Roman #dystopie #LàOùNousAllons #Soumissionie #LautreNomDuPays

Extrait

11 – Peut-on nourrir des milliards d’humains sans empoisonner la terre l’eau l’air ?

« Pour accroître nos excédents alimentaires, nous empoisonnons la terre. Loin des yeux indiscrets, les produits décomposés, pourris, périmés, subventionnés, sont détruits. Parfois ils sont sauvés, envoyés dans un élan dit humanitaire dans des zones cataloguées en voie de développement où ils déstructurent l’agriculture locale, ruinent des petits paysans condamnés à quitter leur village, encouragés à tenter leur chance en ville où ils s’agglutineront dans des ghettos. Quand le mécanisme est le mieux huilé, nos grands investisseurs se proposent de racheter leurs terres où ils produiront des bananes ou du soja, en méthodes industrielles, avec des nuages de pesticides, pour approvisionner les Occidentaux. Ainsi des régions tombent à la merci de gestes humanitaires récurrents et l’année où ils manquent, nous dépêchons nos imminents reporters pour témoigner de la famine, naturellement sans dénoncer les véritables origines, et nos pauvres sont priés d’envoyer des dons, à moins qu’une guerre en Ukraine rende invisible la tragédie africaine.
Notre pays semble à l’abri de l’insuffisance alimentaire même si dans les prochaines décennies, des ruptures d’approvisionnement séviront, au gré des petites catastrophes climatiques ou des virus. Les premières conséquences du changement climatique, même si notre Président les découvre loin de chez nous, elles sont visibles ici depuis des décennies. Ce ne sont pas les « gelées tardives » qui nous privent de prunes mais elles emportent des fleurs trop précoces depuis une dizaine d’année. Avant nos arbres fleurissaient après les gelées. Pour l’instant, les systèmes de protection des gros propriétaires et nos chimistes réussissent à équilibrer les effets du climat et c’est encore la surabondance toxique. Seuls les naïfs croient qu’un corps humain peut digérer sans dommage deux kilos de pesticides par an.
Mais rassurez-vous, les spécialistes veillent au respect de leurs normes. Ils contrôlent même nos étals. 97% ou 99% des fruits et légumes vendus respectent les normes autorisées. Vous êtes rassurés ? Quant au cumul, ce n’est pas le problème des producteurs. Ils respectent leurs normes !
Les dommages existent mais aucun lien n’est prouvé entre cancers, alzheimer, parkinson, problèmes cardio-vasculaires, digestifs et leurs pesticides. Si un jour un lien était juridiquement établi, ce sera sûrement avec un produit depuis retiré du commerce grâce à la vigilance de la veille sanitaire ! Et les avocats parviendront à éviter toute sanction contre l’empoisonneur grâce à un ultime appel où « un vice de forme » permettra d’annuler les preuves essentielles, par exemple l’absence dans le dossier de l’accusé de réception envoyé lors du prélèvement d’un échantillon.
Donc je n’ai pas le droit de dénoncer. Juste de douter. Quant à la pénurie d’eau potable, il suffira d’accroître la norme autorisée des nitrates par exemple pour tenir quelques décennies.
La suite ? Quand les abeilles succomberont au nouveau produit homologué et biologique, les industriels seront autorisés à appeler miel une pâte dont les arômes parviendront à tromper même les palais gastronomiques et le gouvernement accordera des crédits pour la mise au point d’un robot pollinisateur. Ainsi les hommes seront vraiment égaux en alimentation, finis les vergers individuels ! Seuls les industriels pourront se payer un robot-pollinisateur permettant même un rendement supérieur au travail des insectes d’avant. »
Ainsi s’exprimait Thomas dans les derniers mois de sa vie. Je l’ai appris récemment ! Ah mon pauvre utopiste, le robot-pollinisateur a bien existé, retourne-toi dans ta tombe, un brevet français, d’Agricaurélien.
Thomas citait le témoignage de Georges Simenon, de 1960 « Je me demande si on ne s’apercevra pas un jour qu’on a transgressé des lois naturelles. Certaines formes d’agriculture ont tué le sol pour des centaines d’années. En détruisant des insectes au DDT, nous avons diminué la fertilité. Lorsque les lapins ont, pour un temps, disparu de France, les forestiers se sont émus car l’équilibre était rompu dans les bois. »
Ce témoignage dépassait nos frontières : « Les anglais sont obligés d’importer des abeilles pour sauver leurs arbres fruitiers.»
Et l’écrivain-philosophe concluait dans ce passage, le plus long connu de cet observateur dont nous ignorons même le titre d’une œuvre « Quel curieux sort que celui de l’homme ! Il s’acharne à connaître, découvre des morceaux de vérité, en tire des déductions, agit en conséquence pour s’apercevoir qu’il a transgressé sans le vouloir une règle inconnue et déclenché des catastrophes. »
Thomas citait, également de 1960, un certain Lorenzo Gomis inconnu au bataillon Globalnet, lors d’une rencontre internationale sur « les écrivains et la société du bien-être » : « Un ami américain qui connaît bien la Russie, donc un homme familiarisé avec les deux grands laboratoires politiques actuels, dénonçait récemment les maux d’une urbanisation et d’une industrialisation précipitées et irréfléchies en Amérique du Nord pourtant un pays nullement surpeuplé ; il existe sur la côte atlantique de vastes zones qui formeront bientôt un territoire semi-urbain d’où aura disparu toute trace de champs et de cultures. C’est un exemple d’un mauvais emploi de la terre, d’un démembrement de la communauté, d’une rupture de la vie politique locale, dont il résulte en outre énormément de laideur. Pour détruire un ver dans un champ, un avion couvre le terrain tout entier d’insecticide, bouleverse l’équilibre de la nature. Les ménagères entretiennent leur maison avec des détersifs. Ces produits aboutissent finalement à la mer, modifient la composition des eaux, risquent d’altérer la vie végétale. Les conséquences, affirme-t-on, ne seront pas sensibles avant trente ou quarante ans. » Thomas précisait : nous y sommes depuis un moment mais notre Président ne voit toujours rien, il encourage toujours la pollution, dans quelques jours les gros saccageurs recevront même un chèque pour compenser la hausse du prix de l’essence alors qu’un développement propre est devenu impératif, pas demain, aujourd’hui.




Soumissionie l’autre nom du pays. Là où nous allons. Le roman de Ternoise


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